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Melissa ELBEZ

Melissa Elbez
Anthropologue

Coordonnées professionnelles

melissa.elbez[at]ehess.fr

Page personnelle

Domaines de recherche

Mes principaux centres d'intérêts sont :

  • les processus de construction identitaire (individuels, collectifs et d’« identités » locales) dans notre monde globalisé et médiatisé.
  • la capacité des gens ordinaires à avoir un impact sur la politique à différentes échelles, à travers des choix de mode de vie, des initiatives culturelles, des pratiques de mobilité, de réseautage et de propagation de rumeurs.
  • les jeux souterrains d'alliances, de rivalités et de paix armée qui animent la vie politique, derrière les illusions de la théâtrocratie et parfois en contradiction avec elle.
  • le rapport des contemporains au futur, et leurs tentatives pour reprendre la main sur ce dernier.

J'ai écrit sur :

  • la rumeur de la prétendue fin du calendrier maya en décembre 2012 comme un outil transnational d'expression politique.
  • la tradition « hippie » au Mexique, sa dimension subversive, ses réseaux, ses itinéraires, ses valeurs morales, ses codes sociaux, ses modes de sociabilité et de transmission transgénérationnelle.
  • l'émergence historique de la « mayanité » comme « identité » culturelle et ethnique, dans le cadre des processus de domination coloniale et nationale, de production patrimoniale et de développement touristique.
  • la patrimonialisation et la cosmopolitisation des « identités » culturelles comme deux processus conjoints.
  • les politiques touristiques et multiculturalistes comme des forces de nationalisation, à partir de l'histoire du Quintana Roo (Mexique).
  • l'anthropologie dynamique de Georges Balandier et en quoi elle permet à dépasser les impasses auxquelles se confrontent  les chercheurs en sciences sociales aujourd’hui.

Méthodologie :

  • Je suis en faveur d'une ethnographie réflexive et dialogique, qui donne à voir la présence active du chercheur sur son terrain d’enquête. Cela se traduit par un style d'écriture qui laisse une large place aux individus et aux anecdotes.
  • Je considère que l'exigence postmoderne de tenir compte des aspects changeants, pluriels et complexes de la vie sociale, n'empêche pas la production d'un récit anthropologique qui donne une vision d’ensemble de la société. C'est ce que j'ai voulu montrer en dressant une « monographie dynamique » de la ville de Tulum (Mexique) dans ma thèse de doctorat.
  • Dans une perspective interdisciplinaire, j'utilise des notions de géographie sociale que je trouve heuristiques pour la discipline anthropologique (territorialité, hyper-lieux, migrants d'agrément entre autres).

Mots-clés :

  • Anthropologie de la mondialisation, Anthropologie du Futur, Anthropologie Politique, Processus de construction identitaire, Migration, Tourisme, Maya, New Age, transnational, rumeurs, prophéties, netnographie.

Thèse

Thèse téléchargeable sur : https://www.theses.fr/2021EHES0085 (cliquer sur « Accéder en ligne »).

Français

Les Prophéties de Tulum. Pratiques ordinaires de l’histoire et Dynamiques de co-création d’une identité locale

Tulum est une plateforme touristique et migratoire de la côte caraïbe du Mexique, qui a connu une croissance exponentielle au cours des trente dernières années. A partir d’un matériau ethnographique abondant recueilli entre 2009 et 2019, cette recherche doctorale contribue à la compréhension des mécanismes qui président aux processus de sociogenèse et d’élaboration identitaire dans notre monde globalisé.

Cette thèse s’inscrit dans la lignée de l’anthropologie dynamique et du tournant réflexif de l’ethnographie, et a été construite dans un souci permanent de cohérence entre le fond et la forme. Ainsi, la ville de Tulum n’y est pas introduite aux lecteurs dans le cadre d’une description qui se voudrait objective et stable, mais à travers une pluralité de perspectives individuelles, dont l’évolution diachronique est apparente.

Ensuite, en vue de rendre compte des dynamiques susceptibles de faire émerger (ou non) un sentiment d’appartenance commun au sein de la société tuluméenne, un chapitre a été consacré aux principales versions de l’identité locale qui se dégagent du débat public : le Tulum ‘maya patrimonial’ et le Tulum ‘hippy cosmopolite’. Ces produits de l’imaginaire sont exposés dans l’histoire longue des rencontres et des rapports de force qui leur ont donné naissance. En outre, les interactions sociales qu’ils suscitent dans l’actualité sont mises en évidence, ainsi que les enjeux politiques qu’ils soulèvent, les aspirations qui les portent, et les pratiques de l’histoire qui les légitiment.

Le chapitre consacré à la version ‘maya patrimoniale’ de l’identité locale invite à revenir sur l’histoire de la nationalisation de la région et à développer une réflexion sur la patrimonialisation comme processus d’appropriation territoriale. En effet, cette rétrospective fait apparaitre une guerre menée par des acteurs méconnus (les macehualob), dont l’organisation sociale constitue pourtant encore aujourd’hui un maillon incontournable de la vie politique de la ville. Si la tendance systématique à rapporter leurs héritages à ‘la culture maya’ désactive leur potentiel subversif, ils ont su mettre à profit les législations indigènes et leurs savoirs-faires pour gagner en pouvoir économique et politique. Dans ce chapitre, la performativité politique du tourisme transparait également dans des situations (comme un concours d’autels entre commerçants à l’occasion de la fête des morts) et des trajectoires (celle d’un danseur préhispanique par exemple) qui mettent en scène des tuluméens qui ont dû s’emparer de mythes nationalistes pour mener leurs activités quotidiennes, et qui sont amenés à les propager tout en les réinterprétant.

Le chapitre suivant porte sur la prégnance, dans l’imaginaire collectif (à Tulum et au Mexique), d’une représentation de Tulum comme une terre d’accueil cosmopolite traversée par des vas-et-vients incessants, qui permettrait de libérer son soi profond. Il y est question de migrants d’agrément, de population flottante et de l’idée largement partagée selon laquelle Tulum sélectionne elle-même ses habitants, en fonction de valeurs et de normes de comportement constitutives de la version ‘hippy cosmopolite’ de l’identité locale. La ville y apparait insérée dans une territorialité alternative, qui repose sur des styles de vie mobiles, sur des notions New Age comme celle d’information cosmique, et sur des théories pseudo-historiques comme celle des anciens astronautes.

Le dernier chapitre porte sur les dynamiques de confrontation et de convergence entre les deux versions de l’identité locale exposées ci-dessus. En effet, en même temps que les trajectoires mobiles et les revendications de cosmopolitisme de nombreux habitants se présentent comme des obstacles aux entreprises de patrimonialisation, la figure hybride du hippy-maya, à la fois cosmopolite et patrimonialisable, a émergé de l’imaginaire collectif local, avec son lot de pratiques culturelles, de modes de présentation de soi et de théories pseudo-historiques. Par ailleurs, l’accès aux rouages souterrains de la vie politique municipale dévoile que, derrière l’opposition officielle des dirigeants aux hippies et aux migrants illégaux, ils tissent avec eux des alliances, qui sont révélatrices d’une tradition politique aussi inclusive qu’opportuniste.

Cette ambivalence des relations sociales est une constante dans cette thèse, où l’appropriation de l’identité maya par des New Agers apparait à la fois dans sa dimension de domination et de syncrétisme unificateur, où l’inefficacité des recours à la politique formelle pousse les habitants à redoubler d’innovation dans le champ des politiques de la vie, où la fermeture de l’horizon d’attente se solde par des inventions calendaires et des attentes millénaristes, et où le désenchantement des tuluméens face à l’évolution de leur lieu de vie constitue aussi un signe d’appartenance porteur de lien social...

  • Mots-clés : Politique, tourisme, migration, identitaire, New Age, maya, patrimonial, cosmopolite, futur, temporalité, réflexivité, autoethnographie, territorialité, nationalisme, localité.

English

Tulum Prophecies. Ordinary practices of history and Dynamics of co-creation of a local identity

Tulum is a tourist and migratory crossroad of the Mexican Caribbean coast. Over the past forty years, it has transitioned from being a village of 500 inhabitants to a famous international tourist destination. In my Doctoral research, I use ethnographic data that I collected in Tulum between 2009 and 2019, to shed light on processes of individual and collective identity construction that are characteristic of our globalized world.

I built my thesis in a way that aims to demonstrate that it is possible to produce an overall vision of a society while taking into account its internal heterogeneity, changing nature, as well as  the subjectivity of its members. In other words, my thesis aims to show that a dynamic monography is possible.

Considering that social worlds are in perpetual transformation and that social actors perceive them distinctly, I introduced Tulum through the experiences of nine inhabitants whose backgrounds and expectations differ from one another, and whose apprehension of the town changed through time. Thus, as the Chapter I progresses, Tulum appears to the reader as a multifaceted place of projection. In order to reveal the tensions, conflicts and points of convergence that are constitutive of the local social dynamism, I brought into resonance each individual’s story. I also exposed my own subjective and changing relationship with Tulum, in order to challenge the deceptive illusion of the neutral observer.

Chapter II is devoted to one version of local identity that has been promoted by the authorities, according to which Tulum is a Mayan town representative of the Mexican national heritage. Through a historical retrospective, I show that this image of Tulum results from a power struggle that opposed the Mexican State and local rebels who refused to be Mexican Indigenous for more than fifty years. I offer a historiographic rereading of sources that reveals the rebels didn’t identify as an ethnic group, and I develop a reflection on the use of heritage, tourism and migration as tools for nationalization. I show that the rebels’ descendants have become essential subjects of the local political game, through mechanisms that remain invisible to most tourists and inhabitants. Furthermore, I showcase inhabitants who had to take on nationalist myths in order to carry out daily activities in the tourist setting of Tulum, and who end up propagating them and transforming them through peculiar reinterpretations and innovations.

Chapter III examines the pervasiveness in Tulum and Mexico of a representation of Tulum as a cosmopolitan welcoming land constantly crossed by comings and goings, the energy of which facilitates self-liberation. I expose how the foreign and Mexican ‘hippies’ who began settling in Tulum in the 1980s, contributed to defining Tulum’s peculiarity through cultural initiatives, leading local politicians to collaborate with them and replicate their ideas. I explore the categories of amenity migrants, floating population, and the widespread idea that the land of Tulum selects its inhabitants by itself, according to values and standards of behavior that are part of the 'cosmopolitan hippy' version of local identity. In this chapter, the city appears as being part of an alternative territoriality based on mobile lifestyles, on New Age notions such as ‘cosmic information’, and on pseudo-historical narratives such as the ‘Ancient Aliens’ theory.

Chapter IV analyzes dynamics of confrontation and convergence between the two versions of local identity presented above: ‘Heritage Mayan Tulum’ and ‘Cosmopolitan Hippy Tulum’. Although the mobility and claims of cosmopolitanism of numerous inhabitants present obstacles to the heritage recognition projects, the local collective imagination gave birth to the ‘Hippy-Maya’: a hybrid figure that is both cosmopolitan and heritage-worthy, that emerged with its share of cultural practices, modes of self-presentation and pseudo-historical theories. Furthermore, the underground mechanisms of the local politics reveal that behind the leaders’ apparent opposition to hippies and illegal migrants, they forge with them alliances that are indicative of an inclusive and yet opportunistic political tradition.

This ambivalence within social relations is ubiquitous in this thesis, that considers the appropriation of Mayan identity by some New Agers in both dimensions of domination and unifying syncretism, that shows that the dysfunction and corruption of formal politics lead the inhabitants to develop life politics, that the closure of the horizon of expectations results in millenarian beliefs, and that the inhabitants’ disenchantment in regards to the transformation of Tulum generates social bond and a sense of common belonging.

  • Keywords: Politics, tourism, migration, identity, New Age, Maya, heritage, cosmopolitan, future, temporality, reflexivity, autoethnography, territoriality, nationalism, locality.

Thèse de Doctorat

  • Discipline : Anthropologie sociale
  • Directeur de recherche : Alban Bensa
  • Date de soutenance : le 22 septembre 2021
  • Jury : Michel Lussault (ENS Lyon), Élisabeth Cunin (IRD), Aline Hémond (Université de Picardie-Jules Verne), Sylvie Pédron-Colombani (Université Paris Nanterre), Sébastien Jacquot (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne), Kali Argyriadis (IRD)

Accueil

  • Chercheuse associée au Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social de Mérida (CIESAS Peninsular) pendant toute la durée de la thèse, avec mise à disposition des locaux, collaboration avec les chercheurs du CIESAS, et particulièrement avec l’anthropologue Gustavo Marin Guardado qui était mon superviseur local.

Allocations et Financements

  • 2015-2016 : Bourse d’Excellence pour Étrangers du Ministère des Affaires Étrangères du Mexique.
  • 2015 : Bourse du Service de l’Information et de la Mobilité Internationale de l’EHESS de Paris.
  • 2013-2014 : Bourse d’Excellence pour Étrangers du Ministère des Affaires Étrangères du Mexique.
  • 2013 : Bourse MOBIDOC de la Région Ile-de-France.
  • 2010 : Aide au terrain du département d’Anthropologie sociale de l’EHESS de Paris (en Master).

Responsabilités principales

Responsabilités actuelles

  • Membre du comité consultatif de la revue Maya America.

 

Janvier 2023 – présent :

  • Chercheuse associée au CISAN (Centre de Recherches sur l’Amérique du Nord), un laboratoire interdisciplinaire de la UNAM (Université Nationale Autonome du Mexique) dans le cadre d’un projet de recherche collectif sur les communautés virtuelles.

Février 2021  – présent :

  • Chercheuse-analyste trilingue (français, anglais, espagnol) en Open-source Intelligence (OSINT) pour Argyle, une entreprise de Recherche et Conseils internationale spécialisée dans la lutte contre la haine en ligne.

Responsabilités passées

Août 2023 :

  • Évaluation d'un article / revue Maya America.

Juillet 2023 :

  • Enregistrement de trois épisodes / Podcast de Marc Reversat “Aux frontières de la thèse”.

Décembre 2022 :

  • Évaluation d’un article en anglais/ revue Journal of Festive Studies.

Novembre 2021 :

  • Évaluation d’un compte-rendu d'ouvrage en français / revue Lectures Anthropologiques.

Janvier – Février 2021 :

  • Traitement de données en espagnol et en français / Laboratoire de psycholinguistique ELSC (Université hébraïque de Jérusalem).

Février – Juin 2020 :

  • Traduction d’archives de l’architecte Yona Friedman (du français vers l’anglais) / doctorante Jesse Lockard (University of Chicago).

Octobre 2018 – Février 2019 :

  • Rédaction de compte-rendus d’ouvrages de sciences sociales adaptés à un public non spécialiste / application pour téléphones mobiles Dygest

Novembre 2013 – Août 2019 :

  • Participation au projet de recherche CONACyT « La razón cultural en el capitalismo contemporáneo. Un análisis comparativo de las representaciones y estereotipos culturales en México y América latina » coordonné par Ricardo Pérez Montfort (CIESAS de México D.F.).

Juin 2018 :

  • Organisation, traduction orale et retranscription d’entretiens pour le chercheur mexicain en études socio-environnementales Arturo Argueta (UNAM).

Avril 2018 :

  • Traduction écrite (du français vers l’espagnol) de la communication de Myriam Boubli (Université Aix-Marseille) dans le cadre de sa participation au colloque “La psicosomática del niño enfermo” qui s’est tenu à Valence (SEPIA, ASMI).

Juin 2017 :

  • Accompagnement et Traduction orale des communications de l’anthropologue mexicaine Maya Lorena Pérez Ruiz (UNAM) lors de son séjour académique à Paris.

Mai 2014 :

  • Évaluation d’un article en espagnol / revue mexicaine d’anthropologie sociale Desacatos.

Novembre 2013 :

  • Participation au projet « Représentations et stéréotypes culturels dans les activités de tourisme et de développement au Mexique et en Amérique latine » (CIESAS, UAM, CEMESCA) sélectionné par le Collège franco-mexicain en sciences sociales du CEMCA.

Septembre 2012 :

  • Réalisation d’une Enquête sur « Les processus d’Apprentissage par la pratique touristique » auprès d’un circuit de touristes français au Mexique / Laboratoire de Sciences de l’éducation Experice de l’Université Paris XIII Nord, en collaboration avec l’agence de voyages Kapital Tours.

Octobre – Juin 2010 :

  • Bénévole à la Bibliothèque du département d’Anthropologie sociale / EHESS (Paris).

Principales publications

  • Décembre 2022 : « A rebel territory behind the tourist scene: Negotiating national belonging and indigeneity in Quintana », vol. 4, n°2 « Tourism in the Lands of the Maya », Maya America, en ligne :  https://digitalcommons.kennesaw.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1096&context=mayaamerica
  • Juin 2022 : « Quand l’emploi mène à la foi. Parcours d’un employé du tourisme devenu leader du mouvement spirituel de la mexicanité », n°13, Terrains/Théories, Presses universitaires de Paris Ouest, en ligne : https://doi.org/10.4000/teth.4187
  • Août 2019 : « El calendario maya ¿Soporte cultural para un milenarismo altermundialista? El rumor del 2012 como instrumento transnacional de expresión política » in Pérez-Montfort R. & De Teresa A.P. (coord.) Cultura en venta. La razón cultural en el capitalismo contemporáneo, México, Penguin Random House.
  • Novembre 2018 : « La Identidad maya : ¿ficción patrimonial? Reflexión a partir del caso de Tulum », Boletín del Colegio de Etnólogos y Antropólogos sociales du Mexique, en ligne : https://archive.org/details/BoletinCEAS2017/page/n55/mode/2up
  • Septembre 2018 : « La Performativité du futur dans l’anthropologie politique de Georges Balandier », n°207 « L’Homme machine II », L’Homme et la société, Éditions L’Harmattan, en ligne : https://doi.org/10.3917/lhs.207.0235
  • Décembre 2017 : « Georges Balandier et les enfants de Tchernobyl. Que faire de sa transmission ? », n°228 « Terrains et fugues de Georges Balandier », Cahiers d’études africaines, Éditions de l’EHESS, en ligne : https://doi.org/10.4000/etudesafricaines.21641
  • Mars 2017 : « ¿Quién es maya en un entorno turístico? Patrimonialización y cosmopolitización de la identidad maya en Tulum (Quintana Roo) », n°22, Cultura y Representaciones sociales, Éditions de la UNAM, en ligne : https://www.scielo.org.mx/pdf/crs/v11n22/2007-8110-crs-11-22-00034.pdf
  • Avril 2016 : « Qui sont les mayas de Tulum? Identité locale plurielle et jeux de rôles identitaires en situation touristique », n°28 « Géographie politique du tourisme », L’Espace politique, en ligne: https://espacepolitique.revues.org/3731
  • Décembre 2015 : « Reescribir la historia del mundo global : el rumor de fin del calendario maya en 2012 como instrumento de expresión  sociopolítica », n°7, Graphen. Revista de historiografía.
  • Mars 2014 : « L’avenir, une catégorie anthropologique », Recension de La Condition de l’Homme global d’Arjun Appaduraï, La vie des idées, en ligne : https://laviedesidees.fr/L-avenir-une-categorie.html
  • Juillet 2013 : « La Fin du monde racontée à nos enfants », n°17 « Héritiers du futur? », Revue Tohu Bohu.
  • Juillet 2013 : « Quand le passé remplace l’avenir: Entretien avec Jean-Loup Amselle », n°17 « Héritiers du futur? », Revue Tohu Bohu.
  • Janvier 2012 : « Qui a dit que les stages en entreprise ne déclenchaient pas de vocations ? », Les carnets de la phonothèque, en ligne: http://phonotheque.hypotheses.org/6273

Principales communications

1er juin 2023 à Paris :

  • "Le calendrier maya : support millénariste d’un mouvement politique contre la crise du futur. Les horizons d’attente dans l’œuvre de Georges Balandier." / Journée d'étude "La contestation sociale et ses futurs. Pour une approche temporelle de l'action politique", Sciences-Po Paris, CNRS.

27 mars 2023 à Berlin :

  • "Fighting Antisemitism: Approaches For and From the Future" / 5th Summit of European Jewish Leaders, European Council of Jewish Communities (ECJC).

 

25 octobre 2022 par zoom :

  • « From Puebla to Jerusalem (by way of Skype): Judaizing Trends in Mexico Today » with Rachel Feldman (Professor of Anthropology at Franklin and Marshall College) / V Congrès des Sciences de l’Information de l’Institut de Recherches  Bibliotechnologiques et de l’Information (IIBI) de la UNAM (México) sur les « Communautés virtuelles dans la société contemporaine ».

28 février 2022 par zoom :

  • « La contribución de la población flotante de Tulum a la definición de su identidad local: cuando el dinamismo cultural permite superar el antagonismo entre cosmopolitismo y localismo » / Séminaire « Industrias creativas y culturales » du Centro de Investigaciones sobre América del Norte de la UNAM. Vidéo en ligne: https://www.youtube.com/watch?v=TAY7ANjsE7M

19 novembre 2021 par zoom :

  • Conférence magistrale « La historia del sureste de la península de Yucatán como invitación para reconsiderar nuestros hábitos de pensamiento » / Séminaire d’historiographie « Repensar la Conquista » fondé par Guy Rozat (Universidad veracruzana, groupe d’historiographie de la INAH Veracruz). Vidéo en ligne: https://www.youtube.com/watch?v=ja_eXWoGS_o

24 octobre 2019 à Paris :

  • « La nationalisation de Tulum par le tourisme : une histoire occulte mais décisive pour comprendre les rouages politiques locaux (Mexique) » / Séminaire « TRIP : Tourisme Recherches Institutions Pratiques » de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et de l'Université Paris V Descartes.

30 mars 2019 à Paris :

  • « Les juifs mexicains : histoire et actualité » / Association La Belle Errance.

11 octobre 2018 à Paris :

  • « Les hippies de Tulum (Mexique) : 'population flottante' marginalisée ou/et référence pour l’identité locale ? » / Séminaire « TRIP : Tourisme Recherches Institutions Pratiques » de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et de l'Université Paris V Descartes.

11 décembre 2017 à Paris :

  • « Georges Balandier, anthropologue du pouvoir et de la surmodernité » / Journée d’étude « Les mondes en mouvement de Georges Balandier » de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française et l’Université Paris V Descartes.

20 avril 2016 à Angers :

  • « Tulum: village maya ou paradis cosmopolite? Réflexion sur différentes versions d’une “identité locale” dans les caraïbes mexicaines » / Séminaire « Tourisme et changement socio-spatial dans la péninsule du Yucatan » organisé par Clément Marie-dit-Chirot à l’Université d’Angers.

21 juin 2015 à Zagreb (Croatie) :

  • « The Mayan calendar as a medium of decolonial millenarism for New Age alterglobalist youths of the XXIst century » / 12ème Congrès de la SIEF.

16 mars 2015 à Paris :

  • « Mémoire cosmique, appropriation identitaire et millénarisme altermondialiste : Enquête sur ‘l’histoire perçue’ dans les milieux New Age de Tulum (Mexique) » / séminaire des doctorants de l’IRIS.

4 décembre 2014 à Mérida (Yucatán) :

  • «Turismo y construcción de la identidad territorial en Tulum » / Séminaire « Ciudades, Turismo y Patrimonio » organisé par Gustavo Marín Guardado au CIESAS Peninsular.

21 novembre 2014 à Mexico :

  • «¿Tulum: pueblo maya o/y paraíso cosmopolita? Reflexión sobre diferentes versiones de una “identidad local” en el Caribe mexicano » / Comité de thèse du CEMCA avec Françoise Lestage et Gustavo Marín Guardado comme commentateurs.

31 octobre 2014 à Mérida (Yucatán) :

  • « La población frente al discurso patrimonial en Tulum » / Séminaire de Gustavo Marín Guardado et Ana García de Fuentes «Turismo, globalización y sociedades locales en la península de Yucatán » (CIESAS et CINVESTAV).

25 septembre 2014 à México :

  • «¿Cómo los actores sociales escriben la historia en y sobre la globalización? Investigación a partir de Tulum (Quintana Roo) » / 3ème Congrès Mexicain d’Anthropologie sociale et Ethnologie.

5 juin 2014 à Paris :

  • « Enquêter sur l’Histoire perçue : pratiques mémorielles et millénaristes en zone maya » / Séminaire de Saskia Cousin, Nadège Chabloz, Anne Doquet, David Dumoulin et Sébastien Jacquot « Tourisme : Recherches, Institutions, Pratiques », Saison 9 sur le thème des  Expériences (EHESS et Paris I Panthéon-Sorbonne).

26 mai 2014 à Mérida (Yucatán) :

  • « ¿La identidad maya: Objeto de rivalidades comunitarias en el Caribe mexicano? » / 39ème Conférence de l’Association des Études Caribéennes.

11 avril 2014 à Chetumal (Quintana Roo) :

  • «¿Ser maya en un entorno turístico: esencia o aprendizaje? El caso de Tulum (Quintana Roo) » / 19ème Congrès International de la Asociación Mexicana de Estudios del Caribe.

14 mars 2014 à Xalapa (Veracruz) :

  • « Turismo, mitos nacionales y profecías mayas. Escrituras de la historia e inscripciones del territorio en Tulum (Quintana Roo) » / Séminaire d’historiographie « Repensar la Conquista » fondé par Guy Rozat (Universidad veracruzana).

15 janvier 2014 à Mérida (Yucatán) :

  • « La identidad maya: una categoría ambivalente. Reflexión antropo-histórica a partir del caso de Tulum », Journée « Movilización étnica en la Península de Yucatán » organisée par Rodrigo Llanes Salazar dans le cadre du Colegio de Antropólogos de Yucatán.

21 septembre 2013 à Paris :

  • « A Tulum, ‘les locaux’ sont-ils mayas ou migrants ? Ou seraient-ce les migrants qui sont « les vrais mayas » ? État des lieux d’un jeu de rôle identitaire en situation touristique » / Rencontres Internationales des Jeunes Chercheurs organisées par la Chaire UNESCO Culture, Tourisme et Développement de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

30 mai 2013 à Paris :

  • « Le Tourisme de Nouveau Monde : l’Altérité spatio-temporelle chez les adeptes du 21 décembre 2012 » / Séminaire de Jean-Loup Amselle « Le tourisme de soi et les figures de l’altérité » (EHESS).

10 décembre 2012 à Paris:

  • « L’attente du 21 décembre 2012 comme révélateur de tensions et de convergences globales : l’exemple de Tulum au Mexique » / Journée d’étude « Fin du monde ? » des doctorants du Groupe Sociétés Religions Laïcités (CNRS).

20 septembre 2012 à Morelia, Mexique:

  • « Quien es maya en un entorno turístico: omnipresencia del concepto y anulación del sujeto (Tulum, Quintana Roo, México) » / 2ème Congrès Mexicain d’Anthropologie sociale et Ethnologie.

14 juin 2012 à San José, Costa Rica :

  • « Sobre las mutaciones identitarias de un territorio : la historia relacional de Tulum (Quintana Roo, Mexico) » / 3èmes Journées des Jeunes Américanistes organisées par le Centre d’Études Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) et la Universidad de Costa Rica.

22 mars 2012 à Paris:

  • « De l’usage de l’Autre dans la quête d’origine » / Séminaire de Jean-Loup Amselle « La Nostalgie des origines » (EHESS).

17 février 2012 à Villetaneuse:

  • « L’implication du chercheur sur son terrain d’observation » / Séminaire des doctorants du laboratoire de Sciences de l’Éducation Experice de l’Université Paris XIII Nord.

Enseignement

Octobre – Décembre 2019 :

  • Animation du séminaire «  TRIP : Tourisme Recherches Institutions Pratiques » aux côtés d’Anne Doquet (IRD, IMAF), Nadège Chabloz (EHESS, CEAF) , Saskia Cousin (Canthel – Paris V) et Sébastien Jacquot (Paris I, EIREST ) / École des Hautes Études en Sciences Sociales et Université Paris Descartes.

Octobre – Décembre 2019 :

  • Enseignement à titre de vacataire du cours « Initiation à l’Anthropologie du Tourisme : théories, méthodes et exemples internationaux » (20 heures) avec évaluation aux étudiants du Master « Cultures, Tourismes et communication » / École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA) de l’Université Paris IV Paris-Sorbonne.

Janvier – Avril 2019 :

  • Enseignement à titre de vacataire du cours « Tourisme et Interculturalité » (20 heures) aux étudiants des Masters « Gestion des Activités Touristiques et Hôtelières » et « Économie du Développement Touristique International » avec évaluation en contrôle continu / Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Octobre – Décembre 2018 :

  • Animation du séminaire « TRIP : Tourisme Recherches Institutions Pratiques » aux côtés d’Anne Doquet (IRD, IMAF), Nadège Chabloz (EHESS, CEAF) , Saskia Cousin (Canthel – Paris V) et Sébastien Jacquot (Paris I, EIREST ) / École des Hautes Études en Sciences Sociales et Université Paris Descartes.

Septembre 2018 – Janvier 2019 :

  • Enseignement à titre de vacataire du TD « Introduction à la sociologie et à l’anthropologie » (trois fois 24 heures) avec évaluation aux étudiants de première année de Licence en Sciences Psychologiques et Sciences de l’Éducation / Université Paris X Ouest-la Défense.

Septembre 2018 – Juin 2019 :

  • Animation de l’atelier « Ethnologues en herbe » (52.5 heures) aux élèves de CE2, CM1 et CM2 de l’école primaire de La Plaine à Paris / Association Ethnologues en herbe.

Juin 2018, Mars 2017, Mars 2016, Février 2015 :

  • Enseignement à titre de vacataire du cours « Initiation à l’Anthropologie du Tourisme : théories, méthodes et exemples internationaux » (30 heures) aux étudiants du Master « Cultures, Tourismes et communication » / École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA) de l’Université Paris IV Paris-Sorbonne.

Février 2018 – Avril 2018 :

  • Enseignement à titre de vacataire du séminaire d’« Expertise sociale » (24 heures) / École Normale Sociale (Paris).

Octobre 2017 – Mai 2018 :

  • Suivi en tant que référente de deux mémoires de Master (20 heures) / École Normale Sociale (Paris).

Septembre 2017 – Janvier 2018 :

  • Enseignement à titre de vacataire du TD « Introduction à la sociologie et à l’anthropologie » (deux fois 24 heures) aux étudiants de première année de Licence en Sciences psychologiques et Sciences de l’Éducation / Université Paris X Ouest-la Défense.

Octobre 2017 :

  • Enseignement à titre de vacataire de l’Atelier « Introduction à la méthodologie de l’observation » (6 heures) / École Normale Sociale (Paris).

Septembre – Décembre 2017 :

  • Enseignement à titre de vacataire de l’atelier de préparation à l’épreuve de « Synthèse de dossier en travail social » (21 heures) / Ecole Normale Sociale (Paris).

Mars 2016 :

  • Enseignement à titre de vacataire du cours « Tourisme et Interculturalité » (20 heures) aux étudiants des Masters « Gestion des Activités Touristiques et Hôtelières » et « Économie du Développement Touristique International » avec évaluation en contrôle continu / Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Novembre 2014 :

  • Présentation de mes recherches à plusieurs classes d’étudiants en Tourisme / Auditorium de la Universidad Autónoma de Yucatan (Mérida).

Octobre 2014 :

  • Présentation de mes recherches à une classe d’étudiants en Tourisme / Universidad del Caribe de Cancun.

Octobre 2013 :

  • Organisation de visites guidées à titre de vacataire sur le thème « Marseille-Provence 2013 vue par les habitants » (10h) dans le cadre d’un séjour d’études / Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Septembre 2013 :

  • Enseignement à titre de vacataire de deux stages de pré-rentrée sur le thème « Du récit médiatique au discours académique : apprendre à lire à l’université » (30h) / Université Paris III Sorbonne-Nouvelle.

Mars-Avril 2013 :

  • Enseignement à titre de vacataire du cours de « Management interculturel » (12h) aux étudiants du Master « Gestion des Activités Touristiques et Hôtelières » avec évaluation en contrôle continu / Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
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