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Léna SILBERZAN

Léna Silberzan
Doctorante
Discipline(s) : Santé publique
Institution(s) de rattachement : Université de Toulouse
Institution secondaire : ERC Gendhi

Coordonnées professionnelles

Iris - Campus Condorcet

Bâtiment Recherche Sud - bureau 2.001

5 cours des Humanités

93322 Aubervilliers cedex

Lena.silberzan[at]inserm.fr

Analyse intersectionnelle des inégalités sociales dans les maladies cardiovasculaires : l'exemple de l'hypertension artérielle

Thèse en sciences de la vie et de la santé préparée sous la direction de Michelle Kelly-Irving (Equity, Inserm) et Nathalie Bajos (Iris, Inserm, EHESS), Ecole doctorale Biologi-Santé-Biotechnologies, Université de Toulouse

Les maladies cardiovasculaires (MCV) représentent en France, comme dans de nombreux autres pays, un enjeu majeur de Santé Publique. Elles constituent la deuxième cause de mortalité en France, la première pour les femmes. Les appels à étudier les différences entre les sexes dans les MCV se multiplient dans la littérature nationale et internationale depuis plusieurs années. Cependant, les analyses effectuées ne permettent que rarement de caractériser les désavantages sociaux de certains sous-groupes, tels que les femmes de classes sociales désavantagées ou issues de minorités ethno-raciales. Les différentes façons dont le sexe, la classe sociale et l’origine interagissent peuvent générer des parcours divergents dans le système de santé, y compris à l’étape du diagnostic, du traitement et du suivi à long-terme de chaque pathologie. Le cadre d’analyse de l’intersectionnalité devient alors essentiel dans l’étude des inégalités de genre associées aux MCV. Toutefois, en France, rares sont les travaux qui l’utilisent. Nous nous proposons, à partir des données CONSTANCES et du SNDS, d’utiliser ce cadre d’analyse tout au long de la cascade de soins, de la perception des symptômes à l'accès aux systèmes de soins et aux modalités de prise en charge, afin de mieux identifier et caractériser les inégalités de genre dans les MCV. L’étude des inégalités de genre dans l’hypertension, à la fois facteur de risques et maladie cardiovasculaire, illustre cette approche qui mêle intersectionnalité et cascade de soins. Cette thèse s'inscrit dans le cadre du projet Gendhi (Gender Health Inequalities) financé par l'ERC (Synergy 2019).

  • Mots-clés : hypertension, cascade de soins, intersectionnalité, méthodes quantitatives, inégalités sociales

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An intersectional analysis of social inequalities in cardiovascular diseases: the case of arterial hypertension

Cardiovascular disease (CVD) constitute a major Public Health issue in France, as in many other countries. They represent the major cause of death among French women. Numerous calls to study gender differences in CVD have been published in French and international scientific journals in the past years. However, until now, performed analyses fail to characterize the social disadvantage of certain social groups, such as socially disadvantaged women and racially minoritized women. The complex interplay between gender, social class and ethno-racial origin may result in divergent trajectories in the healthcare system, possibly at each step of the care cascade, including the diagnosis, treatment, and control of a pathology. The use of the intersectionality framework therefore appears essential in the study if gender inequalities associated with CVD. However, in France, only few studies have used it. Based on the CONSTANCES and the SNDS data, we aim to apply this analytical framework throughout the care cascade, from the experience of symptoms to access to the healthcare system, and to medical care management, in order to better identify and characterize gender inequalities in CVD. The study of gender inequalities in hypertension, both a risk factor and a cardiovascular disease, exemplifies this approach, which combines intersectionality and the cascade of care. This work is part of the Gendhi (Gender Health Inequalities) project funded by the ERC (Synergy 2019).

 

Financement

  • Projet Gendhi (Gender Health Inequalities) financé par un ERC-Synergy (No. [SGY2019-856478]).

Enseignement

  • 2022-2023 : Techniques quantitatives d'économie et de gestion (16h x 2, L2), Université Paris Cité, Faculté de Droit, Économie, Gestion.

Publications

  • Bajos, Nathalie, Alexis Spire, Léna Silberzan, et for the EPICOV study Group. « The Social Specificities of Hostility toward Vaccination against Covid-19 in France ». PLOS ONE17, no 1 (6 janvier 2022): e0262192. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0262192.
  • Bajos, Nathalie, Alexis Spire, Léna Silberzan, Antoine Sireyjol, Florence Jusot, Laurence Meyer, Jeanna-Eve Franck, et al. « When Lack of Trust in the Government and in Scientists Reinforces Social Inequalities in Vaccination Against COVID-19 ». Frontiers in Public Health 10 (2022). https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2022.908152.
  • Silberzan, Léna, Claude Martin, Nathalie Bajos, EpiCov Study Group, Nathalie Bajos, Josiane Warszawski, Guillaume Bagein, et al. « Social Isolation Among Older Adults in the Time of COVID-19: A Gender Perspective ». Frontiers in Public Health 10 (2022). https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2022.840940.
  • Pousson, Jeanna-Eve, Léna Silberzan, Florence Jusot, Laurence Meyer, Josiane Warszawski, Nathalie Bajos, et on behalf of the EpiCoV study Group. « Use of Health Care Services among People with Covid-19 Symptoms in the First Pandemic Peak in France ». PLOS ONE17, no 12 (30 décembre 2022): e0279538. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0279538.
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